People pleaser : 3 approches pour apprendre à dire non sans peur

publié par Carmen Scarlat, le jeudi 06 mars 2025



Dire “non” devrait être simple.

Mais pour beaucoup de personnes, c’est un véritable défi, même après avoir lu des livres, suivi des formations ou regardé des vidéos, le “oui” sort encore automatiquement… alors qu’à l’intérieur, tout crie « je ne veux pas ».

Dans cet article, nous allons explorer :

  • Pourquoi dire “non” peut être perçu par votre corps comme dangereux.
  • Comment votre histoire personnelle influence cette réaction.
  • Et surtout, quelles approches peuvent vous aider à changer ce schéma en profondeur.

1. Dire “non” : un problème qui ne se situe pas seulement dans la tête

Beaucoup pensent que poser ses limites se résume à un apprentissage mental : apprendre des phrases toutes faites, se répéter des mantras, ou adopter des techniques de communication assertive.

Ces outils sont utiles,  mais ils ne suffisent pas.

 

Pourquoi ? Parce que l’incapacité à dire “non” n’est pas seulement une question de volonté.

C’est une réaction ancrée dans le système nerveux.

Allons voir pourquoi.

 

2. Les racines invisibles du “people pleasing”

Un jour, dans l’enfance, tu as compris, parfois sans qu’on te le dise, que pour rester en sécurité, il valait mieux :

  • éviter les conflits,
  • anticiper les besoins des autres,
  • ne pas déranger.

Ton corps a alors enregistré cette équation : si je m’efface, je garde le lien ou si je fais plaisir aux autres, je reste en sécurité.

Et à partir de là, cette stratégie est devenue un réflexe de protection.

 

3. Quand dire “non” déclenche une alerte intérieure

À l’âge adulte, ce mécanisme se manifeste ainsi et tu le ressens dans votre corps : ton cœur s’accélère, ta gorge se serre, ta respiration devient courte.

Tout se passe comme si un danger invisible planait.

C’est ton système nerveux autonome qui déclenche une réponse de survie, basée sur des expériences passées.

C’est exactement ce que décrit la Théorie Polyvagale : certains signaux (même subtils) peuvent activer des états de protection comme la fuite, le combat… ou la soumission.

 

4. Pourquoi la compréhension ne suffit pas

Même si tu sais intellectuellement qu’il est “OK” de dire non, ton corps, lui, reste persuadé que c’est risqué et c’est souvent là que l’on se décourage :

“Je sais ce que je devrais faire… mais je n’y arrive pas.”

 

Mais il y a des solutions.

La clé, c’est d’agir à la source : dans le corps et dans la mémoire émotionnelle.

5. Je te fais part de trois approches pour débloquer ce mécanisme

a) La Théorie Polyvagale (TPV)

Elle permet d’identifier dans quel état physiologique tu te trouves (sécurité, mobilisation ou immobilisation) et d’apprendre à revenir à un état de sécurité avant de poser une limite.

Techniques associées : respiration lente, ancrage visuel, activation du nerf vague par des exercices simples, somatic journaling 

b) Le Somatic Experiencing (SE)

Créé par Peter Levine, le SE travaille directement avec les sensations corporelles pour décharger la tension accumulée lors d’expériences passées.

En diminuant cette charge, ton corps n’associe plus le “non” à un danger imminent.

c) Le Compassionate Inquiry (CI)

Développé par Gabor Maté, le CI explore avec bienveillance les croyances inconscientes et les blessures émotionnelles qui alimentent le besoin de plaire.

Cette approche aide à comprendre d’où vient ce réflexe et à le transformer sans violence envers soi.

 

6. Quelques pistes pour commencer dès maintenant

Prendre conscience : observe dans quelles situations tu dis “oui” alors que tu penses “non”. Note les sensations dans ton corps.

Créer de la sécurité interne : avant une conversation difficile, pratique quelques respirations profondes ou fixe un point stable dans la pièce pour te réguler.

Poser un petit “non” : commence par des situations à faible enjeu pour entraîner ton système nerveux à rester calme.

Explorer tes déclencheurs : avec un accompagnement qui allie SE, CI ou à la TPV, comme celui que je propose, tu peux commencer à identifier les origines de ce réflexe et à libérer la charge émotionnelle associée.

 

Ne pas savoir dire “non” n’est pas une faiblesse, c’est une stratégie de survie profondément ancrée.

La bonne nouvelle ? Ça se transforme.

Avec un travail qui combine compréhension, régulation du système nerveux et exploration des blessures passées, il devient possible de dire “non" sans peur, sans culpabilité, et sans perdre le lien avec les autres. Mon programme de coaching 1: 1 Reconnexion est là pour ça.

 

Et toi ? Dans quelles situations le “oui” s'impose, alors que tu aimerais dire "non" ?

 

 

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