Je suis workaholic, mais je m’ignore : l’addiction au travail dont personne ne parle

publié par Carmen Scarlat, le jeudi 03 juillet 2025



L’addiction au travail, il n'y a pas grand monde qui en parle.

 

En réalité, tu ne travailles pas trop, tu fuis juste un vide que ton corps ne sait pas encore apprivoiser. Et ce vide mérite d’être entendu.

 

Beaucoup de personnes croient que leur travail acharné est juste de la motivation ou de la passion. Pourtant, derrière ces journées interminables et ces nuits passées à répondre à des mails, il y a souvent une stratégie de survie inconsciente, liée au système nerveux et aux expériences passées.

 

Tu te dis : “J’aime ce que je fais.” “Je suis juste perfectionniste.” “Je n’ai pas le choix, il faut avancer.” Et c’est vrai, jusqu’à un certain point. Parfois, ce que nous appelons passion n’est qu’une tentative de fuir un vide intérieur, une anxiété ou un sentiment de sécurité manquant. Tu te reconnais dans ces comportements :

 

Partir en vacances avec ton ordinateur “au cas où”

 

Répondre à des mails à 23h

 

Dire “je décroche” tout en scrollant LinkedIn

 

Ressentir de la culpabilité lorsque tu ne fais “rien” ?

 

Ces comportements montrent que ton corps est en alerte constante, même si ton esprit croit être en contrôle. Il existe une douleur invisible du corps workaholic : Cette tension constante dans la poitrine, les mâchoires serrées, le besoin de “finir encore un truc” avant de pouvoir respirer… Ce n’est pas de la fatigue classique. C’est ton corps qui crie : “je ne suis pas encore en sécurité”. À l’extérieur, tu parais solide, fiable, performant. À l’intérieur, ton système nerveux est en alerte, cherchant à échapper à un vide qu’il ne comprend pas. Ce n’est pas ta faute. Quand le système nerveux a connu l’insécurité trop tôt, il apprend à se réguler en faisant. Le mouvement et l’action deviennent le seul moyen de se sentir vivant et en sécurité.

 

Mais quelles sont les causes profondes de l’addiction au travail ?L’empreinte d’attachement Souvent, ces comportements prennent racine dans l’enfance. Peut-être qu’on te félicitait uniquement lorsque tu réussissais et qu’on t’ignorait lorsque tu étais simplement toi. Ton cerveau a fait une équation :“Si je performe, je mérite d’être aimé.” Ainsi, l’action, la performance et la réussite deviennent le seul moyen de se sentir valable et reconnu.

 

Le chaos et le besoin de contrôle Pour d’autres, l’environnement familial ou social a été instable ou chaotique. Dans ce contexte, la seule façon de ne pas sombrer était de tout contrôler, tout prévoir, tout tenir. Adulte, tu reproduis ce schéma dans ton travail : tu cherches dans tes missions, tes projets et ta productivité ce que tu n’as pas reçu ailleurs :

 

un sentiment de valeur

 

de la reconnaissance

 

un sentiment de sécurité

 

L’illusion de la dopamine Chaque mail envoyé, chaque projet terminé, libère une mini dose de dopamine, procurant un sentiment de satisfaction temporaire. C’est un shoot qui calme l’anxiété pour quelques heures, mais le cycle recommence rapidement. Plus tu fais, plus ton corps oublie comment être bien sans action. Le silence devient insupportable, et le vide intérieur se transforme en alarme permanente.

 

La rencontre avec soi-même et la peur du calme Ce n’est pas la paresse que tu craignes. C’est la rencontre avec toi-même, avec les émotions que la performance a si bien anesthésiées. Le repos, le vrai repos, peut sembler difficile ou même menaçant. Et pourtant, il s’apprend.

 

C’est là que des approches comme le Somatic Experiencing (SE) et le Compassionate Inquiry (CI) entrent en jeu :

 

Somatic Experiencing (SE) : aide le corps à réapprendre à se sentir en sécurité, en libérant les tensions accumulées et en reconnectant avec ses sensations corporelles.

 

Compassionate Inquiry (CI) : explore avec douceur les croyances et blessures inconscientes qui maintiennent le besoin compulsif de “faire sans arrêt”.

 

Ces deux méthodes permettent de comprendre d’où vient ce besoin de toujours agir, et d’apprendre à l’apaiser sans culpabilité.

 

Comment réapprendre à se sentir en sécurité dans le calme

 

Apprendre à se poser, à respirer, à laisser ton corps revenir à la vie n’est pas un luxe. C’est une rééducation du système nerveux, pas un simple “arrêt du travail”.

 

Tu peux réapprendre que :

 

Ne rien faire ne signifie pas être inutile

 

Le silence ne déclenche pas toujours l’alarme intérieure

 

Ton corps peut se sentir en sécurité sans produire en permanence.

 

Grâce à SE et CI, il est possible de retourner vers un état de calme intérieur, même après des années de stress et de suractivité.

 

Reconnexion : tu peux retrouver le goût du calme et du plaisir d’être Dans mon accompagnement Reconnexion, j’aide les personnes à :

 

Apaiser leur système nerveux

 

Retrouver le goût du calme et du repos

 

Reconnecter avec leur plaisir d’être, sans avoir besoin de prouver quoi que ce soit

 

Si ce texte résonne avec toi, c’est que ton corps attend d’être entendu. Avec Somatic Experiencing et Compassionate Inquiry, tu peux apprendre à respirer, ressentir et exister sans performance constante. Être workaholic n’est pas une fatalité.

Ce qui compte, ce n’est pas seulement “faire moins”, mais réapprendre à être bien sans avoir à faire.

Chaque respiration consciente, chaque moment de calme, chaque émotion accueillie est une victoire.

Si tu te reconnais dans ce texte, tu n’es pas seul.e. Il est temps de laisser ton corps revenir à la vie, et de retrouver sécurité, valeur et plaisir d’être,

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